mardi 29 décembre 2009

Notre océan


Notre océan



Un jour j'ai connu l'extase

l'estomac noué, a te regarder

a sourire de tes soupires

je me suis bercer as t'écouté

je me suis laisser porté d'une vague enchanté



si apaisant cet océan

si déstabilisant comme sentiment

une berceuse d'antan

une coulé de bon temps



Mais l'eau c'est agité

nous a dérouté

sans prévenir, elle a grondé

tu as cessé de me regarder

soupirer a mes sourires

arrêter de m'écouter

laisser la vague pour me quitter



si apaisant cet océan

si déstabilisant comme sentiment

une berceuse d'antan

une coulé de bon temps



Mais l'océan c'est déchainé

nous a enlevé ce qu'il nous avait donné

il a tourbillonné

jusqu'a ce que l'on ai le souffle couper



On sait débattu, accrocher,

mais l'on est épuisé

ne reste plus qu'a se noyer, et oublier

qu'il était...

Chantal 2005

lundi 14 décembre 2009

moi

Je leur donne le pouvoir
Le pouvoir sur mon passage
Passage, qui devrait, la peine valoir
Valoir la peine de pouvoir, ce passage

Mon chemin entre leurs mains
Mains, qui n’ont fait et ne font rien
Un rien, qui s’évapore en vain
Vain, le temps
Le temps de quoi
Quoi, pour qui
Qui, pour moi
Moi, seulement
Seulement, moi

dimanche 15 novembre 2009

Il était ma fois...

Comme un souvenir, vagabondeur
Tu visites ma mémoire à toute heure
Tu étrangles les fissures de mon cœur
Du crépuscule à la noirceur

Comme un mensonge de pêcheur
Tu invite mes rêves a toute ferveur
Tu émoustilles les molécules de ma fleur
Du croissant de lune à la dernière lueur

à suivre...

mardi 6 octobre 2009

Je manque de;

Je manque de; j't'aime ma grande ou ma grande fille,

avec une de ces accolades qui nous fait resentir

que l'on importe,

que l'on apporte,

sans peur de voir partir


D'une tendresse que l'on peut entrevoir

mais que seul un parent peut percevoir.

On le sait, toute la vie le dit,

chaque épreuve nous le prédit


mais que dure d'oreille nous sommes,

nous primate devenu homme.

J'aurais, si j'avais su

j'aurais don du!


je déverse de son absence

car sécurisante sa présence

avait toute son importance


Je manque de: je t'aime tellement ou je t'aime mon bébé

avec une de ces accolades qui nous fait devenir

a ceux qui nous importe

celui qui apporte

sans peur de partir


Cette tendresse on la cherche dans le noir

car l'on ne peut plus la recevoir

on le sait, car la mort le dit

chaque deuil nous meurtri


mais que faible nous devenons

nous, qui jadis guerrier étions

Je dois, car je sais

je dois a l'essai


malgré son absence

et sa vague présence

donner a ma vie toute son importance.

Je t'aime papa
Ta fille Chantal
31 décembre 2008

En toute simplicité.

La jeunesse gagnerait à écouter
Ce que la vieillesse peut raconter
La vieillesse gagnerait à écouter
Ce que la jeunesse veut raconter

Échange de passion
De cœur et de raison
De mots et citations
Deux générations

Leurs belles aventures
Les bons moments et les plus durs
Que les souvenirs perdurent
Pour un avenir plus pur

Histoire de partager
Les erreurs du passé
Les réflexions opposées
Histoire d’échanger

Apprendre et entendre
Pour enfin comprendre
Que c’est la simplicité
Qui fait évoluer

Chantal

lundi 5 octobre 2009

Silence

Mystérieuse inaction
Porteuse de questions
Résulte de l’abstinence
Dénuer de sens

Contrariété immense
Parfois plus éloquente
Nous mènes a l’évidence
Ou vers la décadence

Indescriptible indépendance
Qu’importe la croyance
Fenêtre de l’existence
Néant que le silence

Mystérieuse inaction
Porteuse de question
Lui donne son importance
Et toute son élégance

Chantal Duguay

dimanche 4 octobre 2009

Le québec doit être en commotion.

J'ai assurément cette grippe H1N1 qui me fait avoir des hallucinations, car aux nouvelles j'ai entendu, suite au discourt du Dalailama, deux citoyennes nous livrer leurs témoignages. Je reste sans voie, instant perturbant que d'entendre l'une d'elle nous raconte, vraisemblablement ébranlée, comment elle venait d'être éclairé sur l'avenir : pour qu'il soit meilleure j'ai compris son message de paix. Il nous faut tolérances et altruisme! Une autre citoyenne déclar: on doit laisser émaner notre générosité, tout sourire de révélation. Il s'est mis du Axe c'est certin! Louis-H-Lafontaine on fait des portes ouvertes et au lieu de rentrer le monde est sort! C'est hallucinant de voir des citoyens s'humilier ainsi directement a la télévision. Comme si l'humanité, de ce discourt, voyait déjà la planète en paix. C'est un comble après avoir entendu un de nos représentant, nous cracher que l'on va devoir remboursé ses soupers d'affaire, déduit d'impôts, ainsi que ceux de son équipe de libéraux. Bien essayer, mais même les yeux plisser d'autorité, qui manque véritablement de véracités, de son ego surestimer, j'ai cette envie de lui hurler que l'on n'est pas tous (stupidisées). Mot qu'il croyait sûrement pouvoir nous imposer. Je préfère encore, aux yeux des autorités, être un déserteur de société.

samedi 3 octobre 2009

Nelly et Falardeau

Le soleil s'est incliné

Nelly est pleuré

Les feuilles d'érable sont tombées

Falardeau est honoré

Jour de cérémonie

Au Québec, aujourd'hui

De l'histoire ils font partie

En héritage leurs écrits

Le suicide de Nelly Arcan

Le suicide de Nelly Arcan

Depuis jeudi matin je suis ailleurs... dans ma tête... me faufilant dans la sienne. Pourtant, je n'avais jamais entendu parler d'elle. Assurément que les bouleversements de mon être, l'écriture en défoulement, le rapprochement à Marylin et cette fin décidée m'avaient poussée à m'informer. Cette Nelly Arcan me rappelle une certaine Zoé Brétaney, qu'enfant j'avais inventée.


Ma vie ne ressemble en rien à la sienne; bien banale la mienne en comparaison, mais son être et sa vision... Est-ce la même pour chaque suicidaire ou suicidé? Je ne crois pas, car j'ai cru déceler ce mélange de raison et de passion, là où les contradictions de deux mondes opposés viennent s'emmêler. De quoi perdre la raison dans une société où le beau est con et l'intelligence porte des boutons. Quand on est et qu'on vit passionnément, difficile de s'expliquer comment un artiste, un auteur et/ou un créateur peut être à la fois épris de connaissances, de logique et de justice. Deux mondes opposés en un seul être; c'est dur à expliquer et comprendre devient obligatoire. Je suis belle, mais écoutez-moi, car ma beauté veut vous raconter en quoi ma curiosité y a contribué. Ne parlez pas de solitude tourmentée ou de blessés non soignés, car votre vision est embuée. Plus facile à accepter une folle suicidée que de s'imaginer une poupée brisée par sa lucidité, par son trop-plein d'intelligence qui lui fait voir la vérité.

Difficile d'expliquer, car la plupart des gens ont des idées arrêtées par peur inconsciente de voir autrement ou pire encore, de voir consciemment. L'impression de mystère, de solitude et de ne pas vraiment connaître n'est-elle pas seulement le fait d'observations, d'analyses et d'études pour vous connaître. Vous tentez de comprendre en analysant un geste quand cette personne que vous jugez a peut-être compris tous vos gestes en analysant profondément chacun d'eux. Ce regard, que vous pensiez charmeur, n'était peut être qu'observateur, car plonger dans son décolleté vous ne pouviez imaginer que ce body remonté était en fait Freud à talon bien maquillé. Voilà la complexité des contrariétés d'un être de profondeur qui dans la perfection recherche l'amour et l'approbation de tout un chacun. Vue comme une marchande d'un corps à louer, elle aurait voulu vous faire comprendre que son besoin de plaire ne voulait pas dire distraire. Elle ne voulait pas flirter ni flasher, mais seulement ne pas tomber dans l'invisibilité. Elle a essayé d'expliquer son besoin de perfection en parlant de son physique, car c'est à ce dernier que vous donniez de l'importance, mais ce besoin allait beaucoup plus loin. Être parfaite n'était pas seulement physiquement (selon moi bien sûr d'après ce que j'ai lu et mon vécu) elle voulait être aimé de tous pour tout. Malgré l'insolence écrite, jamais, j'en suis persuadée, elle n'a voulu blesser même le pire des enculés. Qu'elle a dû hésiter malgré sa fureur de ce qui fut son malheur à envoyer son manuscrit. Même qu'elle devait s'imaginer que jamais elle ne serait publiée par manque de confiance en ses capacités. De là son nom emprunté, car Isabelle ne pouvait pas blesser même si mérité. Nelly elle... est (toujours selon moi) la chienne qu'elle aurait voulu être, celle qui peut se venger sans se tourmenter, qui peut tout dire et tout faire sans penser à la peine qu'elle pourrait causer.

Que j'aimerais avoir ma Nelly, avoir le courage de faire naître ma Zoé Brétaney qui pourrait sans réfléchir se libérer de cette rage honteuse qui peut nous hanter et nous rappelle que nous aussi avons de la méchanceté qui nous éloigne de la perfection recherchée. Je ne sais pas comment Isabelle a été démasquée, mais je sais qu'elle a du souffrir terriblement, non pas pour elle, mais pour les autres qui l'ont touchée et que même si pardonnés de ces derniers elle n'a pu se résigner à accepter la peine causée. Elle a écrit : ''ne pas faire souffrir son entourage ne peut constituer, du moins à long terme, une raison suffisante pour vivre.'' Et si finalement sa conclusion à toute cette réflexion était que pour elle, ce n'était que de vivre qui pouvait faire souffrir son entourage. Que son style littéraire qui avait tout pour plaire était cette méchanceté qu'elle voulait tant rejeter. Que la gloire que vous voyez dans sa réussite de pratiquer sa passion soit devenue un fardeau quand Isabelle derrière Nelly apparut. Nelly Arcan est née dans le but espéré de la libérer, mais sa perte elle a causé. De par ses valeurs, ses écrits devaient rester ceux de Nelly pour que personne ne puisse être blessé, du moins, le moins possible. Mais son rêve s'est transformé. Elle a dit ceci : '' se conformer c'est disparaître en voulant être reconnu.''
Chantal