vendredi 9 juillet 2010

delà

Dans le noir de certains soirs

Je peux vraiment voir
Parfois plaines de dérisions
D'autres, remplis de bonne intention
Que la lueur s'empresse de dissiper
Faute de trop voir ou d’espoir
Au-delà de l'horizon
Par-delà l’œil de raison

j’ai fui ce silence


Longtemps, j’ai fui ce silence, de le voir comme la plus part. 

Hypocrite non dit que l’œil démentit. Sœur solitaire de l’absence de ces pairs. Absence! De bruit, de vie, de tout, de nous!
De cette peur j’ai tendu l’oreille. Sans conscience de mon silence et de son importance.
Lorsqu'il fut, si puisant, que le temps se tu, j’ai vu. J’ai connu, le mieux-être!

Le silence, me ressemble, il n’est pas ce qu’il semble, contradiction évidente qui permet d’entendre, plus loin que ce qui enchante, jusqu’à la pire des turpitudes, que la presse efface par habitude. Le mieux-être ne résulte pas de la beauté dévoilée, mais dans la compréhension de ce dernier.

Sage est celui qui comprit que pour apprendre il fallait GARDER le silence et rester SAGE, richesse de l’âme.


Moi


jeudi 8 juillet 2010

Mes mots; tout chaud, tout beau

Mes mots; tout chaud, tout beau

J’aime les mots plus que vous le croyez
Je juge le beau bien plus que les mots
Ils perdent leur beauté
N’ont plus de profondeur
Vous regardez sans cœur
Et affirmé les aimés

Je les aime dénuder
Naturellement ébranler
Faite vous voyeur
Regardé les du cœur
Vivez les, n’aillé pas peur
Ressentez leurs fraicheurs
L’essoufflement passionné
De la maladresse instantanée

Je les offres tout chaud
Je les trouve si beau
Je ressens leurs battements
L’exalte du moment
Je me fou qu’il soit échevelé
Je les laisse s’accoupler
Je laisse leurs soupirs
Vous faire frémir

Chantal Duguay 8 juillet 2010