jeudi 5 août 2010

Je t'aime

Je suis devenu poétesse
par des chemins qui blesse
ceux que je détresses
avec toi je m'en délaisse


le feu 
l'eau
l'air
moi 
toi

que du vrai présent
que l'on devienne corps
ajout de l'unisson totalement
que nos coeurs battent la mort

voir et ressentir notre osmose 
trépider jusqu'à trémuler
que mon corps sois ta prose
que s'y trace le mot aimer

le feu qui trace l'eau té-tubant le long de notre matière, qu'en tremble les mers, qu'en ressente la terre,  consumons nous, parfumons l'air, de moi toute à toi.

ça te dit ou pas?
viens entre mes reins...

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